Olga Neuwirth

Kloing ! / Hommage à Klaus Nomi-A Songplay in Nine Fits

Archive 2011
Musique

Olga Neuwirth
Kloing ! pour piano automatisé avec informatique et dispositif vidéo en direct
Hommage à Klaus Nomi-A Songplay in Nine Fits,
pour contre-ténor et ensemble avec dispositif vidéo en direct
Marino Formenti, piano
Andrew Watts, contre-ténor
Lillevan, création images et vidéo en direct
Ensemble Musikfabrik
Peter Plessas – IEM Graz, réalisation sonore et informatique (Kloing!)
Paul Jeukendrup, réalisation sonore (Hommage à Klaus Nomi)
Gerry Cornelius, direction
Coproduction Opéra national de Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Forum culturel autrichien
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale
Avec le soutien de la Commission européenne. Cette communication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
En partenariat avec France Inter

Olga Neuwirth est à la fois une importante figure et l’enfant terrible de la musique en Autriche : d’un côté par sa stature, sa réputation, des collaborations
et des prix prestigieux (Grand Prix national autrichien en 2010), de l’autre par sa volonté de prendre des risques, d’élargir l’univers de la musique savante. Elle conçoit depuis des années, avant que cela ne devienne une mode, de la musique « augmentée », en se tournant vers les vidéastes, vers le cinéma, vers l’événementiel, vers les DJ. Olga Neuwirth choisit volontiers des sonorités hybrides, ou bien « rudes et brutales, plutôt que des surfaces lisses et raffinées ».
Dans Kloing! (2008), un piano « automatisé » dans lequel on a saisi des données sismographiques provenant de la Grotta gigante à Trieste joue en même temps que le pianiste : celui-ci doit disputer le clavier à la machine et tente d’y trouver sa place, tout comme l’artiste affronte les contraintes et les normes de notre société et se confronte à la question du rapport entre machine et nature. Simultanément, un dispositif vidéo projette des images de grands virtuoses du piano, de la station d’observation sismique de Trieste et d’un piano Welte Mignon de 1905 conservé en Suisse dans l’hôtel Waldhaus.
Dans Hommage à Klaus Nomi (1998), Olga Neuwirth célèbre l’une des icônes de la culture populaire, symbole d’une attitude underground, à la voix fascinante. Neuf chansons instrumentées récapitulent le destin de Klaus Nomi en un count down poignant aimanté vers la mort, oscillant entre ironie acerbe et vanité glamour.